Avocat en réparation des préjudice corporel Lyon : Quel est le délai de prescription pour engager une procédure d’indemnisation des préjudices corporels ?

Les préjudices corporels, qu’ils soient consécutifs à un accident de la circulation, à un accident du travail ou à toute autre situation de la vie courante, peuvent avoir des conséquences très lourdes pour les victimes. Face à ces dommages physiques, psychiques et économiques, il est selon les avocats en réparation du préjudice corporel et indemnisation accident de la circulation, souvent nécessaire de recourir à une procédure d’indemnisation pour obtenir réparation. Cependant, il convient de respecter un délai de prescription pour engager une telle procédure.

Le délai de prescription en matière de préjudices corporels est en effet un élément fondamental à connaître pour les victimes. Il correspond à la durée pendant laquelle une action en justice peut être intentée. Si ce délai est dépassé, la victime perd son droit à agir en justice et ne pourra plus obtenir de réparation pour son préjudice.

En France, le délai de prescription applicable aux préjudices corporels est de 10 ans à compter de la consolidation de l’état de la victime. La consolidation correspond à la stabilisation de l’état de santé de la victime, c’est-à-dire au moment où son état de santé ne peut plus évoluer de manière significative. Ce délai de 10 ans est prévu par l’article 2224 du Code civil.

Il convient de préciser que la consolidation de l’état de santé de la victime peut intervenir plusieurs années après l’accident ou l’agression. En effet, il peut arriver que les séquelles d’un traumatisme ne se manifestent que tardivement. Dans ce cas, le délai de prescription de 10 ans ne commencera à courir qu’à compter de la date de consolidation de l’état de santé de la victime.

Il est donc primordial de ne pas attendre la consolidation de l’état de santé pour engager une procédure d’indemnisation. En effet, les démarches peuvent être longues et complexes, notamment dans le cas d’une expertise médicale, et il est souvent préférable de s’y prendre le plus tôt possible. Il convient également de préciser que le délai de prescription peut être interrompu par certaines actions de la victime, telles que la saisine d’un tribunal ou la reconnaissance de la responsabilité de l’auteur du dommage.

Par ailleurs, il est important de noter que le délai de prescription peut varier en fonction de la nature du préjudice. Ainsi, en matière de préjudice corporel causé par une infraction pénale, le délai de prescription est de trois ans à compter du jour où la victime a eu connaissance du dommage, de l’auteur de l’infraction et de l’existence d’un préjudice. Ce délai est prévu par l’article 8 du Code de procédure pénale.

Enfin, il est important de rappeler que le respect du délai de prescription est une condition essentielle pour obtenir réparation de son préjudice. Il est donc recommandé de se faire accompagner par un avocat spécialisé en matière de préjudices corporels pour engager une procédure d’indemnisation.

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